Mathadore66-1.5.23

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Les solutions sont en bas de cette page. Mais un peu de réflexion

avant de vous y précipiter !!


1. Je suis, cher candidat, tout au bout de ta main.

Je commence la nuit et je finis demain.


2. Je viens sans qu'on y pense

Je meurs en ma naissance

Et celui qui me suis

Ne vient jamais sans bruit.


3. Devine-moi car j'en suis digne

Je me cache lorsque je sers

Je suis souvent dans les vers

Et l'on me trouve à chaque ligne.


4. Je suis, je ne suis plus, j'étais et je vais être

Veut-on me retenir, je suis mort pour jamais

Mais pour jamais aussi je suis prêt à renaître

Je meurs toujours, toujours je nais.


5. Tout paraît renversé chez moi

Le laquais précède le maître

Le manant passe avant le roi

Le simple clerc avant le prêtre

Le printemps vient après l'été

Noël avant la Trinité

C'en est assez pour me connaître


6. Quand je sers d'enveloppe je protège

Quand je suis une faute, je dérange

Quand je suis sur un ring, je protège encore

Qui suis-je?

7. Tant que je vis, je dévore

Dès que je bois, c'est la mort.

Qui suis-je?


8. On se jette souvent sur ce qui s'y trouve.

Quand on s'y trouve, c'est qu'on est à l'aise

Quand on la trouve, c'est l'équilibre

Qu'est-ce?


9. Même si je n'ai pas le bonheur de vous plaire,

Je n'en serai pourtant pas autrement surpris

Car vous auriez, lecteur et beau dire et beau faire

Jamais je ne serais un jour de votre avis;

Même en me renversant, je vous en avertis,

Vous ne me feriez pas changer de caractère.


10. Vous connaissez Paris?

Eh bien, mes bons amis

Sans moi, ce beau pays

A coup sûr serait pris!


11. Enfant de l'art, enfant de la nature,

Sans prolonger les jours, j'empêche de mourir;

Plus je suis vrai, plus je fais d'imposture,

Et je deviens trop jeune à force de vieillir.

Jean-Jacques Rousseau


12. Je fus demain, je serai hier.

Fontenelle


13. Du repos des humains, implacable ennemie,

J'ai rendu mille amants envieux de mon sort;

Je me repais de sang et je trouve ma vie

Dans les bras de celui qui recherche ma mort.

Boileau


14. Qu'on m'enlève une lettre,

Qu'on m'en enlève deux, trois ou quatre

Je suis toujours le même.

Qui suis-je?


15. Qu'est-ce que nous ne pouvons voir,

Mais qui est toujours devant nous?


16. Quand on tombe sur moi, on n'est pas tout à fait soi-même

Quand on me fait, c'est qu'on boude

Je suis toujours au commencement, au début.


17. Cinq voyelles, une consonne

En français composent mon nom

Et je porte sur ma personne

De quoi l'écrire sans crayon.

Voltaire


18. Comment monter de la terre au ciel en sautant à cloche-pied?


19. Solide comme l'acier, mais plus souple qu'une lame, je ne suis rien de plus que des trous liés à d'autres.


20. Si cela cache, ce n'est que pour mieux révéler. Cela bloque autant que cela permet de passer. La réponse est dans la question.

Qui suis-je ?


21. Sans moi s'effondreraient les cathédrales. Je suis la  pour m'élever depuis le sol, et atteindre le paradis.

Qui suis-je ?


22. Encore plus sûrement qu’un venin ne saurait jamais le faire, terrassais-je tous mes adversaires. Rongés et moulus de mes mains, rien de ce que je prends ne m’appartient. Nul ne me résiste, chaque chose se meurtrit, cesse d’être libre, et par ma puissance retourne à l'équilibre.


23. Je peux tuer en étant absent et donner la vie, si je reviens je peux blesser les gens mais peu de choses peuvent m’atteindre.

Je ne suis personne mais sans moi il n’y aurait personne.

J’ai plus de frères et sœurs que quiconque mais je n’ai aucun lien de sang avec eux.


24. Que peut-on mettre dans une pièce qui le rende plus lumineuse, sans allumer ni feu de détresse ni user de magie fumeuse?


25. Dans le jour ou dans la nuit tous ont un jour vu son regard sur l’océan ou sur la plaine.

Il n’a vers personne aucun égard dans ce monde et nul ailleurs.

Il effraie enfants, les frères et sœurs.

De puissants chefs en sont devenus.

De nombreuses choses portent ce nom connu.


26. Une cape rouge en guise de veste, une tresse verte sur la tête, dans ma poitrine un cœur de pierre qui ne bat pas mais donne la vie.

Que l’on m’offre toute entière, je ne suis qu’un instant de plaisir, mais qu’on me dévête, me jette à terre, je creuse ma tombe sans mourir.


27. J’ai des rivières où ne coule nulle eau, des forêts où ne pousse aucun arbre, des montagnes sans une seule pierre, et des villes où nul ne peut vivre.


28. J’ai la force de dix hommes, la longueur de dix hommes, dix hommes ne peuvent me briser, mais un enfant peut m’étendre et me marcher dessus.


29. Je commence dans l’éternité, et finit dans l’espace.

Au milieu des temps, et dans chaque palace.

Contenu dans la terre, dans l’eau ou l’atmosphère.

Absent des esprits, je suis dans les rêves.

Absent des rois, je suis chez les reines.

Seule je ne suis rien, mais sans moi rien ne pourrait être rien.


30. Je peux lécher, mais pas savourer.

Par moi toute chose est réduite en déchets.

J’ai beau craqueler je reste toujours entier.

Et prend toujours le plus large sentier.

J’ai assisté les premiers hommes.

Et leur ferai payer plus que la somme.

Près de moi les gens se blottissent, s’endorment.

Mais s’enfuient quand je sors de ma demeure.

Je tressaute alors, je bondis, je jaillis.

Quand l’homme transi espère juste me trouver.


31. Je tourne la tête, et vous pouvez passer.

Je la tourne encore, vous voici bloqué.

Je n’ai aucun visage, mais je vis et peux renoncer quand de mes dents inégales toutes sont élimées.


32. J’ai attrapé dix poissons sans indices, et neuf sans leur queue.

La moitié de huit, et six dont la tête manque, ont atterri dans mon panier.

Qui peut me dire, je le demande, combien de poissons sont dans ma nasse ?


Le dix sans indices (sans un dix) fait zéro. Le 9 sans sa queue fait un 0, et le huit divisé en deux laisse deux zéros. Les six sans têtes donnent également zéro.


33. L'énigme de Standford :

Voici une énigme posée lors d'un test de réflexion, à des étudiants de la célèbre université de Standford aux Etats Unis.


Devinez qui je suis :

-  Je suis mieux que dieu.

-  Je suis pire que le diable.

-  Les pauvres m'ont à profusion.

-  Les riches ont besoin de moi.

-  Si on ne mange que moi, on meurt.


car rien n'est mieux que dieu ni pire que le diable. Les pauvres n'ont rien et les riches n'ont besoin de rien. Et si on ne mange rien, on meurt !!!


34. Un homme sans mains doit écrire une lettre, et celui qui doit la lire a perdu la vue.

Le muet la répète mot pour mot, et le sourd qui écoutait n’en perdit pas une miette.

Que disait la lettre ?


35. Vieil homme, tu le sais, tu as combattu jusqu’à être fatigué, pas pour l’or, pas pour être acheté. Mais en épargnant tu m’as trouvé. Jeune arrogant, ton cœur soupire, viens me chercher, car c’est ton désir.

Dans les bouches de l’enfer, à l’autre bout du monde, qui donc croira que tu m’as gagné, si tu as tué ?


36. L’un a une tête sans yeux, l’autre a un œil sans tête.

Vous trouverez la réponse si vous persévérez, et quand tout sera dit, la moitié de la réponse ne tiendra qu’à un fil.


37. Je suis noir et très convoité.

Les hommes me cherchent jusqu’à être épuisés, et quand ils me trouvent, me brisent le crâne, et tirent de mes entrailles le cœur blanc qu’ils admirent.


38. Qui grossit sans manger ?


39. Quand la nuit vient avec son lot de fantômes, que les ténèbres étendent leurs ailes sur le ciel, certains les craignent.

D’autres les attendent, ils renaissent chaque nuit, et meurent chaque jour, ne laissant que le goût d’une autre vie.


40. Inutile pour un, il ravit pour deux.

Le petit garçon l’a pour rien, le jeune homme doit mentir pour l’avoir.

Le vieillard doit l’acheter.

C’est le droit du bambin.

Le privilège de l’amoureux.

Le masque de l’hypocrite.

A la jeune fille, il donne la foi, à l’épouse, il donne l’espoir.

A la vieille femme, c’est la charité.


41. Qu’est-ce qui fait le tour de la ville sans jamais se déplacer ?


42. Je suis plein de trous et pourtant je retiens l’eau.

Qui suis-je ?


43. Un toit en métal, des murs de verre, je brûle et brûle, sans jamais tomber.

Qui suis-je ?


44. Il a plus de savoir que ce qui peut être dit, mais il n’a ni cerveau, ni cœur.


45. Elle vient seulement avant, elle vient seulement après.

S’élève dans les ténèbres, s’élève dans la lumière.

Elle est toujours la même, mais chaque fois différente.


46. C’est un trésor doré qui bouge sans cesse, une pièce jaune qui nous enrichit tous.

Faisant pleuvoir pépites, et poussière d’or, toutes dans sa grâce rayonnante est plus précieuse qu’aucun métal luisant.


47. Je sillonne les collines, contourne les montagnes, enjambe les rivières et nage à travers les forêts.

Ouvrez votre porte, vous me trouverez.


48. En moi les aventureux dégotent quêtes et trésors de toutes sortes.

Trolls, gobelins, orcs et plus encore attendent, entre mes murs fermés, tous ceux qui veulent me visiter.

Vos mains sont la clé ses secrets oubliés, et votre esprit déverrouillera la porte.


49. Plus dures que l’acier et plus vieilles que le temps, elles sont plus patientes que la mort, et se dresseront encore, quand les étoiles cesseront de briller.

Leur force se fonde dans leurs racines profondes, là où les sables et les glaciers ne peuvent même pas rêver d’aller.


50. Aussi beau qu’un lever de soleil, aussi délicat que la brume matinale, la poussière d’ange qui tombe des étoiles peut changer la terre en une lune gelée.


51. Je suis la partie de l’oiseau, qui n’est pas dans le ciel, qui peut parcourir les océans, et toujours rester sec.

Le dernier vestige de l’homme, qui refuse de mourir.

Je commence à travailler tôt, dévorant votre corps, et quand midi est passé, je vous rends tous vos membres,

Ce n’est que pour mieux revenir.

Le soir tombé, j’envahis vos demeures, je me régale de votre âme, de votre corps, de vos peurs.

Quand les ténèbres arrivent, je disparais en elles, jusqu’à ce qu’enfin, le soleil ne se lève.


52. Regardez mon visage, je ne mens jamais.

Je suis la fenêtre sur l’âme, peu importe ce qui est caché.

Certains voient en moi la mort, là où d’autres voient la vie.

Me renier, beaucoup l’ont tenté,

On dit que je mens, que je ne rends pas justice mais à tous ceux qui ont subi pareil préjudice : LE MENSONGE EST LEUR PROPRE VIE.


53. J’ai deux corps, qui se rejoignent pour ne faire qu’un.

Mais plus je reste debout, plus je passe vite.


54. Vous en avez beaucoup, mais jamais assez.

Après le dernier, votre vie est écourtée.


55. Je te rends faible pendant les pires moments.

Je te garde en vie, je te rends alerte.

Je rends tes mains moites, et te glace le cœur.

Je visite le faible, mais rarement le hardi.


56. Je commence par un e, je me termine par un e et je ne contiens qu'une lettre pourtant je ne suis pas la lettre e. Qui suis-je ?


57. Je rends les hommes vulnérables plusieurs heures chaque jour.

Je montre d’étranges visions pendant votre silence.

Je vous prends la nuit, mais le jour vole à votre secours.

Personne ne souffre de moi, mais souffre de mon absence.


58. Ils n’ont ni peau, ni pelage, ni plumes, ni écailles, ni os.

Pourtant ils ont des doigts et des pouces, qui leur sont propres.


59. C’est mieux que votre plus grand amour, c’est pire que votre plus grande peur.

Les pauvres l’ont, les riches le veulent.

Si on en mange, on meurt.


60. Celui qui le fabrique n’en veut pas.

Celui qui l’achète ne s’en sert pas.

Celui qui s’en sert ne le sait pas.


61. Je suis la source de toute émotion, mais je suis prisonnier d’une cage.


62. Il y a quatre frères dans ce monde qui sont tous nés ensemble :

Le premier court et ne fatigue jamais,

Le deuxième mange et n'est jamais plein,

Le troisième boit et n’a jamais soif,

Et le quatrième chante une chanson qui n'est jamais bonne.


63. Si vous l’avez, vous voulez le partager,

Si vous le partagez, vous ne l’avez pas.


64. Il hurle mais il est sans voix,

Il flotte mais il est sans ailes,

Il mord mais n’a pas de dents,

Il murmure mais n’a pas de bouche.


65. On ne peut le voir, ni le toucher.

On ne peut l’entendre, ni le sentir.

Elle vit derrière les étoiles, sous les collines, et dans les trous qu’elle remplit.

Elle vient en premier, et nous poursuit tous.

Mets fin à la vie, et fait taire les rires.


66. C’est une boîte sans coins, ni serrure, ni clé, qui contient pourtant un petit trésor doré.


67. Vivant sans respirer, aussi froid que la mort, jamais assoiffé, toujours buvant, tout en mailles, jamais clinquant.


68. Vous devez la garder après l’avoir donné.


69. Aussi léger qu’une plume, personne ne peut le retenir plus de dix minutes.


70. Sitôt nommé, je n’existe plus.


71. Entre le soleil et le sol, il ne produit aucune ombre.


72. Nourrissez-le, il vit, donnez-lui à boire, il meurt.


73. Une moisson semée et récoltée le même jour, dans un champ non labouré, qui augmente sans croissance,

Qui reste entier, quoique dévoré de l’intérieur, inutile et pourtant, il est la base des nations.


74. Si vous me brisez, je n’arrête pas de fonctionner.

Si vous me touchez, je peux être piégé.

Si vous me perdez, ça n’a plus aucune importance.

Que suis-je ?


75. Je tourne en rond, mais je vais toujours de l’avant.

Sans complainte, peu importe où je suis mené.


76. Plus léger que ce dont je suis fait, plus de moi est caché que ce qui n’est visible.

Que suis-je ?


77. Si un homme portait mon fardeau, il se briserait le dos.

Je ne suis pas riche, mais je laisse de l’argent dans mon sillage.


78. Ma vie se compte en heures.

Je sers en étant dévoré.

Maigre, je suis rapide,

Gros, je suis lent.

Le vent est mon adversaire.


79. Mon ventre est plein, j’ai des arbres sur le dos,

Des clous dans mes nervures, mais je n’ai pas de pieds.

Que suis-je ?


80. J’ai toujours faim, je dois me nourrir sans cesse.

Le doigt que je lèche, aussitôt devient rouge.

Que suis-je ?


81. J’ai trois vies :

Suffisamment douce pour calmer la peau,

Suffisamment légère pour caresser les cieux,

Suffisamment dure pour briser la roche.

Que suis-je ?


82. Des points scintillants, qui doucement tombent, des lances brillantes, qui ne rouillent jamais.


83. Chaque matin j’apparais, pour ramper à tes pieds.

Je te suis tout le jour, aussi vite que tu coures.

Et je meurs presque, sous le soleil de midi.


84. Clés sans serrures, nous n’ouvrons que les esprits.


85. Cette chose, irréelle, pourtant semble vraie.

Réfléchis, mon ami ! Dis-moi où elle vit ?


86. Je suis si simple, que je ne peux que pointer du doigt.

Pourtant je guide les hommes partout dans le monde.


87. Pour notre ambroisie nous fûmes bénies par Jupiter, d’une piqûre mortelle.

Quoique notre force, à certains ait l’air d’une plaisanterie, nous avons réprimé le souffle du dragon.


88. Un mince, un hardi, un malade, un froid.

Nous arpentons la terre, pour tourmenter l’homme.


89. Celui qui en fabrique ne le garde pas.

Celui qui en a ne le sait pas.

Celui qui sait n’en veut pas.

Celui qui le découvre doit le détruire.


90. Une dent pour mordre, il est l'adversaire de forêts.

Une dent pour se battre, comme tout Barbare le sait.

Que suis-je ?


91. Mi-homme mi- arbre, il hait les termites autant que les puces.

Ses empreintes ne sont pas les mêmes, et ses membres se détachent,

Mais il n’est pas étrange à voir.


92. Mort et attaché, ce qui autrefois était libre.

Ce qui ne faisait aucun son, chante maintenant avec jubilation.

Qui suis-je ?


93. Touchant un, mais tenant deux, c’est une chaîne dotée d’un seul maillon.

L’attache de ceux qui tiennent parole, jusqu’à ce que la mort lui ôte sa valeur.


94. Dans un superbe château d’azur, vit une jeune demoiselle timide.

Elle rosit le matin, rougit le soir, mais ne sort jamais la nuit.


95. J’ai des pieds mais je ne marche pas.

Un dos solide mais je ne travaille pas.

Deux bons bras mais je ne saisis rien.

Une place pour s’asseoir mais je n’y demeure pas.


96. Je peux être touché, mais qui me touche souffre avec moi.

Je me déplace vite dans une forêt épaisse, et meurs dans le ruisseau d’une montagne.

Partout où je passe, je laisse un linceul noir.

Qui suis-je ?


97. Dans des halls de marbre aussi blanc que le lait, aligné avec une peau douce comme la soie,  dans une fontaine claire comme de l'eau de roche, une pomme d'or apparaît.

Aucune porte dans cette forteresse, jusqu’à ce que les voleurs la brisent et volent l'or.


98. Je danse au bal, mais nul ne me parle.


99. Me rendant à Notre-Dame, je vis un homme à sept femmes.

Chaque femme ayant sept sacs, chaque sac contenant sept chattes.

Chaque chatte ayant sept chatons...

Chatons, chattes, sacs et femmes, combien se rendaient à Notre-Dame ?


100. Regarde-moi en face je suis tout le monde.

Gratte-moi le dos je ne suis plus personne.

Alors qu’est-ce que je suis ?


101. Qu'est ce qui a une bouche mais ne parle point, qui a un lit mais ne dort point, qui a des bras mais pas de mains ?


102. Va partout, par monts et par vaux,

Sa morsure est dure, mais jamais n’avale.


103. J’ai marché, marché, et enfin je l’ai eue.

Je n’en voulais pas, alors je me suis arrêté pour regarder.

Quand je l’ai trouvée, je l’ai jetée.

Qu’était ce ?


104. Sans père ni mère, né sans pêché originel, il gronde quand il vient au monde et ne dit plus rien.

Qui suis-je ?


105. Couchée avec mes sœurs, j'ai la tête rose ou rouge, quand on me frotte, j'ai la tête blanche et jaune, et dès qu'il y a un coup de vent, j'ai la tête noire. Qui suis-je ?



106. Je marche en restant immobile, je m'arrête sans avoir bougé, bien que jamais je ne descende, il faut toujours me remonter.


107. On m’a offert à vous une seule fois et depuis vous vous servez de moi constamment.

Je n’exerce aucune influence sur le monde extérieur lorsque vous m’utilisé, sauf peut-être dans les cheveux de votre belle ou sur sa flamme, mais rendez-moi une dernière fois et  s’en est fini de vous.

De la terre j’en ai l’air, mais sans moi aucune explosion, aucun bateau ne seraient utiles.

Qui suis-je ?

  • Un peigne.
  • L’oxygène.
  • L’air.
  • La vie.
  • Le feu.
  • L’eau.
  • L’âme.
  • Un souffle.


108. Je suis incolore bien que souvent on me qualifie de noir.

Je ne suis rien bien que je puisse renfermé énormément de chose.

Si vous venez à moi n’espérer pas m’échapper sans aide même si je n’ai rien pour vous retenir.

Qui suis-je ?

  • Une sirène.
  • Un trou.
  • L’air.
  • Un drap.
  • Une corde.
  • L’eau.
  • L’âme.
  • Le diable.


109. A volume égal, je suis plus léger que ce dont je suis constitué.

Mon âme est froide et pourtant je flotte.

Réchauffer mon cœur, et avec un peu de patience je disparaîtrais.

Qui suis-je ?

  • L’eau.
  • Le diable.
  • Un glaçon.
  • Le mal.
  • Les larmes.
  • La mauvaise conscience.
  • La haine.
  • Le mercure.


110. Je suis constitué de trous, je suis plein de vide mais je retiens l’eau.

Qui suis-je ?

  • Un puits.
  • Une éponge.
  • Le creux de la main.
  • Un verre.
  • L’océan.
  • Le ciel.
  • Les larmes.
  • Un ruisseau.


111. De tous vos biens je suis le plus difficile à retenir.

Si vous me posséder, vous désirer me partager.

Si vous me partager, vous ne possédez plus rien.

Qui suis-je ?

  • Un secret.
  • Votre vie.
  • Un secret.
  • Les bonnes intentions.
  • L’eau.
  • Dieu.
  • L’air.
  • La musique.
  • La haine.


112. Plus il y en a, moins vous en voyez.

Lorsque je vous enveloppe, vos rêves prennent vie.

Qui suis-je ?

  • Les Dieux.
  • Le soleil.
  • La béatitude.
  • La boisson.
  • Le feu.
  • Le souffle.
  • L’obscurité.
  • L’espoir.


113. Nous venons observer la nuit sans y être conviés, nous sommes le guide du marin et les larmes du poète.

Sous la main d’un voleur, nous ne pouvons apercevoir le jour.

Qui sommes-nous ?

  • Les yeux.
  • Les parents en deuil.
  • Les colombes.
  • Les étoiles.
  • La famille.
  • Les Dieux.
  • Les bonnes intentions.
  • Les amants.


114. Ma vie ne dure que quelques heures tout au plus, je ne vis que pour être consommé.

Je suis plus rapide si je suis mince, plus lent si je suis épais.

Le vent est l’ennemi du présent que je vous offre.

Qui suis-je ?

  • Une bougie.
  • Une volute.
  • Un nuage.
  • Un enfant.
  • De bonnes intentions.
  • Le temps.
  • Un discours.
  • L’aube.


115. L’homme qui m’inventa, m’a inventé pour les autres.

L’homme qui m’acheta, ne m’a pas acheté pour lui.

L’homme qui a besoin de moi, ne me connaît pas au moment où je lui serais utile.

Qui suis-je ?

  • Un char.
  • Le feu.
  • Une femme.
  • De la nourriture.
  • Un cercueil.
  • La bonne volonté.
  • Un sanctuaire.
  • Dieu.


116. Aussi vivant que vous mais dépourvu de souffle, aussi froid vivant que mort, je ne connais pas la soif bien que boive en permanence.

Je suis vêtu de maille, mais je ne fais aucun bruit.

Qui suis-je ?

  • Un spectre.
  • Un poisson.
  • La richesse.
  • La poésie.
  • L’eau.
  • Des voiles.
  • La peste.
  • L’hiver.


117. Nous suivons et menons la route uniquement lorsque vous passer devant nous.

Habillez-vous de noir et nous serons encore plus noirs.

Nous fuyons la lumière même si sans elle nous n’existons pas.

Qui sommes-nous ?

  • Les grands corbeaux.
  • Les bonnes intentions.
  • Les fantômes.
  • Le blé.
  • Les amants.
  • Les étoiles.
  • Les ombres.
  • Un saule.

118. Je parcours le monde dans un coin ! Qui suis-je ?


119. Difficile à trouver, difficile à garder, je cesse à l'instant où je suis découvert.

Qui suis-je ?


120. On peut me briser rien qu'en prononçant mon nom. Qui suis-je ?


121. Si on me donne à un certain animal, on a perdu. Qui suis-je ?


122. Quand on est loin de moi, on ne pense pas à moi. Plus on s'approche de moi, plus on pense à moi. Quand je suis là, on ne pense plus à moi. Qui suis-je ?


123. Chez moi, la grossesse vient après l'accouchement, le futur vient avant le passé et la mort avant la vie. Qui suis-je ?


124. Il suffit d'un oui ou d'un non pour que nous nous séparions. Qui sommes-nous ?


125. Je suis toujours mouillée mais je ne rouille jamais. Je suis parfois perdue. Pour m'utiliser, il faut avoir l'esprit vif. Qui suis-je ?


126. On me jette lorsque l'on a besoin de moi et on me reprend quand on a plus besoin de moi. Qui suis-je ?


127. Quand je marche, je ne dois pas avancer. Je peux m'arrêter même si je ne bouge pas. Bien que je ne descende jamais, il faut parfois me remonter. Qui suis-je ?


128. Personne ne me veut, mais quand on m'obtient, on ne veut pas me perdre. Qui suis-je ?


129. Je suis ce que je suis mais je ne suis pas ce que je suis car si j'étais ce que je suis, je ne serais pas ce que je suis. Qui suis-je ?


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